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    Dr. Jacques TEISSIER : 04 67 41 94 94
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    Dr. Adriano TOFFOLI : 04 67 41 34 51
  • Membre inférieur Chirurgiens :
    Dr. Florent BUSCAYRET : 04 67 12 12 65
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LabSanté sur la chirurgie robotique : "Ce n’est pas le robot qui opère, l’homme garde la main"

LabSanté sur la chirurgie robotique : "Ce n’est pas le robot qui opère, l’homme garde la main"

Qu’apporte le robot aux chirurgiens ? Les invités du LabSanté organisé mercredi avec le Groupe Cap Santé ont rappelé l’intérêt des machines… pilotées par des hommes et des femmes.

Moins invasives, plus sûres, plus précises, les interventions chirurgicales assistées par un robot se comptent désormais par dizaines de milliers en France, 25 000 à 30 000. Et deux de plus ce mercredi matin à la clinique Saint-Jean du groupe Cap Santé, à Saint-Jean-de-Védas (Hérault), où le docteur Nicolas Korahanis a opéré une tumeur du rein à un patient de 43 ans, et son confrère Franck Lacaze posé une prothèse de genou. Les interventions étaient proposées en direct (*) dans le cadre d’un LabSanté consacré à la robotique en chirurgie.

Commentées par les binômes des chirurgiens, Samer Abdelhamid, chirurgien urologue, et Florent Buscayret, chirurgien du genou, tous deux chez Cap Santé, ces interventions assistées par robot sont aussi le quotidien du professeur Pascal Kouyoumdjian, chirurgien orthopédiste au CHU de Nîmes et de Bruno Segui, chirurgien urologue à la clinique Beausoleil (groupe Aésio) de Montpellier.

"Le robot peut avoir exactement les gestes que l’on a sur le poignet, avec une précision beaucoup plus importante", précise Samer Abdelhamid.

Problèmes de tarification

"À l’heure où on a des smartphones, de l’intelligence artificielle, pourquoi innove-t-on en chirurgie ? Pour planifier l’intervention, car on n’a plus besoin de faire de projection de la réalité à partir d’une radio, on a la possibilité d’avoir une réalité en trois dimensions. Et à partir de là, on a une assistance robotisée. Ce n’est pas le robot qui opère, c’est le chirurgien qui peut s’adapter sur mesure, il lui appartient de faire les bons choix !", explique le Pr Pascal Kouyoumdjian, le premier à disposer du robot Mako en Occitanie, avec lequel un millier d’interventions ont été réalisées au CHU de Nîmes depuis deux ans.

"Il faut toujours mettre du cœur pour faire de la belle ouvrage… C’est le cerveau du chirurgien qui pense le geste, le robot est un télémanipulateur, c’est aussi une aide à la fatigue", ajoute le Dr Segui, qui rappelle que "60 % des ablations de prostates sont aujourd’hui assistées par un robot en France, 90 % aux États-Unis".

"Des patients nous le demandent, il faut en rassurer d’autres", précise l’urologue.

Problèmes de tarification, coût des matériels et des interventions, difficulté de la formation, ont aussi été évoqués. "Un achat de robot, c’est 2 M€, la maintenance 150 000 € par an, le matériel jetable par intervention, 1 500 €. L’activité est déficitaire", détaille Bruno Segui.

L’évolution n’est pas moins inéluctable pour Franck Lacaze :  "C’est comme les GPS pour les voitures, et demain, elles se conduiront toutes seules !", souligne Franck Lacaze. Dans les blocs opératoires, le chirurgien restera le pilote.

 

Source : midilibre.fr.
Crédit photo : Sylvie Cambon